Dandy magnifique. C’est la première impression qui vient à l’esprit lorsque l’on rencontre Pierre Zufferey pour la première fois. Au premier coup d’œil, on note une ressemblance certaine avec l’acteur américain Robert Downey Jr qui incarne Iron Man à l’écran. Une désinvolture de circonstance, un calme apparent, une maîtrise de tous les instants.
Pourtant, derrière cette carapace se cache un hyperactif talentueux, un boulimique de travail qui, pour ses 50ans, dont trente au service de la peinture, a mené à bien un projet qui sort de l’ordinaire, un projet né d’un malheureux concours de circonstances, parce que la vie en avait décidé ainsi, d’un mal qui s’est transformé en un bien et sans lequel ce que propose l’artiste aujourd’hui n’aurait jamais vu le jour.
Flash-back…
Garder le contact avec l’art
«Tout est parti d’un point de rupture», explique le peintre. «A l’époque, familialement, j’avais des choses difficiles à gérer et...