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Si on sortait ce week-end?

Un prodige du violoncelle à Sion, un virtuose du jazz manouche à Sierre et à Ardon, une Fête des morts bien dark aux Caves du Manoir, un hommage à Easy Rider à Sion... Faites vos choix!

31 oct. 2019, 05:30
Le jeune prodige lausannois du violoncelle Constantin Macherel, samedi à l'Eglise des Jésuites.

Samedi 2 novembre, Constantin Macherel à l’église des Jésuites

Sa passion pour la grande musique, ConstantinMacherel l’a en lui, encodée dans son ADN, depuis sa naissance en 1991 à Lausanne. Issu d’une famille de musiciens – une mère violoncelliste et un père hautboïste –, il est très vite fasciné par les sonorités graves du violoncelle, son timbre profond et mystérieux. 

Tout aussi vite, son talent éclot et éclate aux yeux et aux oreilles du monde musical romand. Il  obtient le deuxième prix du concours quadriennal Rahn Wettbewerb für Streicher 2018, le premier prix du Schweizer Solisten Vorspiel ainsi que de la Fondation Leenaards pour les jeunes artistes. En 2019, il gagne un prix spécial au Klaipeda International Cello Competition. 

Constantin Macherel vient en outre de sortir sur Claves Records l’album «Virtuoso Music For Cello». Ce samedi à 20 heures, il sera en concert avec un quatuor à l’église des Jésuites. Au programme, des œuvres de Franchomme, Boccherini, Gabrielli, Ligeti, Lutoslawski. 

 

Samedi 2 et dimanche 3 novembre, Sébastien Giniaux en trio jazz et avec Les Pornographes

On les voit souvent rendre un hommage décontracté mais magnifiquement précis au grand Georges Brassens par les scènes, les marchés et les rues d’ici et d’ailleurs. D’ailleurs, ils rentrent tout juste de Sète, où ils ont conquis le festival 22 v’la Georges. Les Pornographes sont passés maîtres dans l’art délicat d’interpréter la chanson moustachue de l’auteur des «Bancs publics». Délicat car la poésie de Brassens ne souffre d’aucun excès de démonstration vocale ou instrumentale.

C’est dire si l’intervention sur ce répertoire du prodige français du jazz manouche Sébastien Giniaux est un exercice d’équilibriste. Mais l’homme est un voltigeur de la six-cordes. Samedi à 20 h 30, il se produira en trio jazz manouche avec Greg Pittet (guitare) et Samuel Pont (contrebasse) à la Jazz Station de Sierre. Et dimanche il accompagnera les Pornographes à la salle culturelle d’Arbaz à 17 heures.

 

Vendredi 1er, samedi 2 et dimanche 3 novembre, week-end chargé en noirceur aux Caves du Manoir

Parmi les célébrations diverses et variées de la Fête des morts, celle des Caves du Manoir est devenue culte au fil des années. A la fois, il s’agit du club underground le plus ancien et fameux du canton, rien d’étonnant à ce qu’on aime y faire la fête six pieds sous terre. Ce vendredi dès 20 heures, donc, on remet ça avec le duo de Los Angeley Drab Majesty, qui sert un concentré de goth, dark & new wave, de post punk et deshoegaze. On rajoute au programme le groupe français Les Tétines noires et le duo américain Body of Light pour une soirée qui promet son pesant de mascara.

Samedi dès 21 heures, on reste dans la même teinte avec le punkabilly des Espagnols de Motorzombis et des Suisses de Les NRV.
Dimanche dès 19 h 30, l’atmosphère sera plus contemplative mais pas moins puissante avec Oiseaux-Tempête & Friends et Jessica Moss. www.cavesdumanoir.ch

 

Dès jeudi 31 octobre, hommage à «Easy Rider» à la Maison du Diable de Sion

C’est LE film le plus emblématique de l’errance étasunienne. «Easy Rider», de et avec Dennis Hopper, avec également Peter Fonda et Jack Nicholson au générique. L’histoire du road trip de deux jeunes motards, Wyatt et Billy, qui, après avoir vendu une grosse quantité de drogue, décident de quitter Los Angeles et d’aller participer à la célébration du carnaval de La Nouvelle-Orléans avec l’argent gagné. L’exposition «On The Road:50 ans d’Easy Rider» rend hommage à la maison du Diable de Sion à ce film qui marque l’émergence du «Nouvel Hollywood» à la fin des années 60. Vernissage ce jeudi à 18 h 30.

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