La Ferme-Asile, c’est d’abord cette grange imposante. 800 m2 qui font son identité et sa réputation loin à la ronde. Nombreux sont les artistes à vouloir se confronter à ce volume vertigineux et à son impressionnante charpente aiguisant la créativité. Cet automne, c’est la Lausannoise Sandrine Pelletier qui s’y frotte avec son exposition «Cascades» à découvrir jusqu’au 3 janvier 2021.
Ce lieu atypique, la jeune femme, tout juste auréolée du Grand Prix de la Fondation vaudoise pour la culture, l’a découvert il y a un an et qui l’a marqué. «C’est un endroit tellement racé qu’il ne s’agissait pas de l’encombrer d’objets. J’ai d’emblée voulu travailler avec l’architecture comme un tout», explique la Lausannoise qui a pris le parti d’édifier, sous la charpente, une gigantesque sculpture en bois… calciné.
Jouer avec le feu
«C’est une technique japonaise, le Yakisugi, qui consiste à brûler la surface du bois pour le rendre...