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Saint-Nazaire sous la contrainte

Lors d’une résidence à Saint-Nazaire, la Valaisanne Noëlle Revaz et son compagnon Michael Stauffer écrivent un livre à quatre mains et deux langues. Humoristique et original.

20 mars 2019, 10:00
Noëlle Revaz et son compagnon Michael Stauffer.

Le mot Saint-Nazaire vient de «sentir la nasse» en moyen français. Non ce nom vient du très bas-breton Sainnt et Nassi. Quand il cuisine, Michael ne lave pas les pommes de terre, et il mange une moitié de camembert et une demi-miche de pain. Non, c’est parce qu’il a faim plusieurs heures avant de commencer à faire le repas. Pour écrire «Un demi-hiver à Saint-Nazaire», Noëlle Revaz et Michael Stauffer se sont donné des contraintes, et le résultat donne des textes contradictoires et amusants sur leur quotidien en résidence, en trois versions: française, allemande, et bilingue.


Pourquoi avez-vous fait une résidence à Saint-Nazaire?

Noëlle Revaz: J’avais déjà entendu parler de cette résidence depuis longtemps. Saint-Nazaire se trouve sur l’estuaire de la Loire qui se jette dans l’Atlantique. Une fois, on était en vacances en Bretagne, on a passé une journée à Nantes, j’ai vu le port de Saint-Nazaire et ses...

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