C’est à une excursion pleine d’humour dans le monde de la culture que sont conviés les habitués de la troupe de théâtre de Saint-Léonard. Les Arlequins ont choisi en effet d’interpréter «Musée haut, Musée bas». Comme son intitulé l’indique, cette comédie est axée sur le quotidien et les grandes heures d’une institution culturelle vue comme un microcosme.
Jean-Michel Ribes, qui a joué avec le collectif d’acteurs du Splendid, a imaginé des scènes de 2 à 15 minutes pour sa satire d’une heure et demie. «Tous ceux qui y travaillent sont la cible de la plume acerbe de l’auteur», explique le metteur en scène Cédric Jossen.
«Le conservateur, les gardiens, les collaborateurs du service technique, les guides sont concernés. Même les visiteurs.»
Des postures de tableaux à observer
Cédric Jossen ajoute que les huit comédiens prennent des postures visibles dans des œuvres connues. «Ceux qui connaissent les peintres apprécient et les autres auront peut-être envie ensuite de découvrir les tableaux mis à l’honneur.»
«Musée haut, Musée bas» a déjà écrit une belle histoire. Cette pièce, créée au Théâtre du Rond-Point à Paris en 2004, a été nominée au Molière de l’auteur l’année suivante. Elle a même fait l’objet d’un film réunissant Michel Blanc, Gérard Jugnot et Pierre Arditi. Son texte a encore été édité chez Actes Sud.
«Cathy Pantucci, présidente de la troupe valaisanne, aime bien sortir des sentiers battus et ne pas toujours proposer des pièces de boulevard. Pari réussi. Des représentations sont prévues les samedis 29 septembre et 6 octobre à 20 h et les dimanches 30 septembre et 7 octobre à 17 h à la salle du collège.