Il est parfois difficile de faire le tri dans l’époque. La musique à l’ère des «millenials» a quelque chose de volatil. Parce que les artistes nagent tous de façon à peu près égale dans les listes de lecture en aléatoire. Parce que le syncrétisme rendu possible par l’accès universel à toutes les cultures, à toutes les traditions et à toutes les modernités a ce paradoxe-là d’à la fois ancrer les productions actuelles dans un temps très court, destiné très rapidement à l’obsolescence, et en même temps de rendre caduque la ligne temporelle selon laquelle on a toujours envisagé l’évolution de la musique. L’oralité, l’enregistrement, l’électrification, la digitalisation…
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Magnifier l’époque
Or, parfois, il se trouve qu’un artiste parvient à sublimer ce contexte, à se servir des outils à sa portée pour créer une esthétique qui...