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Péril et plaisir: désigner le monstre. La chronique de Jean-François Albelda

22 nov. 2020, 10:00
Jean-François Albelda, responsable culture du "Nouvelliste".

J’ai, je le confesse volontiers, une petite faiblesse pour les histoires de tueurs en série. Enfin, j’ai une inclinaison pour le côté obscur de la Force, hein, pas forcément pour les Sith eux-mêmes. Je suis quand même content que Luke a vaincu Palpatine dans l’épisode VI. Mais c’est vrai, j’aime bien ça… Ce vertige aigu de constater que l’âme humaine n’a de limites ni dans le bien ni dans le mal et que pour chaque Mère Teresa du monde, il doit y avoir un Ted Bundy qui bat la campagne. Et bon, à voir le catalogue Netflix dans la catégorie documentaires criminels, je ne dois pas être le seul à avoir bingewatché «Mindhunter».

Au fond, qu’est-ce qui nous attire tant dans ces récits sanglants de voisins idéaux, discrets, charmants durant le jour, qui pourtant partent chasser l’imprudente autostoppeuse à la nuit tombée? La fascination exercée par la figure du monstre...

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