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Patrick Perrier: le bassiste passe de l'ombre à la lumière

Il a joué sur une centaine d’albums un rôle fondamental mais discret. Bassiste jazz d’exception, il a enfin publié à 52 ans son premier album solo «Pairs et impairs», entre autres – nombreux – projets. Portrait.

16 févr. 2018, 05:30
Patrick Perrier, pilier de la scène jazz nationale met aujourd’hui en avant son travail personnel, après avoir joué pour de nombreux artistes reconnus.

Il y a quelque chose qui s’allume dans son regard quand il raconte comment tout ça lui est venu. Le goût de la basse, de cet instrument fondamental, qui donne à la fois l’assise rythmique et mélodique à tout ensemble instrumental.

Etre au cœur de la musique, décider de la couleur d’un accord, du poids d’un groove, tenir dans ses doigts le calme et la tempête. «Tant que le bassiste n’a pas joué sa note, un accord peut dire tout et son contraire», explique Patrick Perrier dans la cafétéria de l’Ecole de jazz et de musique actuelle à Martigny, où il dispense son savoir. «J’étais attiré par la guitare, la batterie. Mon père musicien savait que les groupes manquaient toujours de bassistes. Il m’a encouragé en ce sens. Et quand j’ai entendu «Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band» et la basse de Paul McCartney, ç’a été une révélation.»

Un «sideman»...

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