Après les angoisses du confinement, les joies du déconfinement. A l’heure de la (presque) libération, on peut se demander quelle a été la pire angoisse ressentie ces deux derniers mois: ne plus boire l’apéro au bar du coin? Vivre 24 heures sur 24 avec son conjoint? Ne plus pouvoir draguer la collègue de bureau?
Et si l’expérience la plus traumatisante de ce confinement était le visionnement sur les réseaux sociaux de tous ces chanteurs en training, professionnels ou amateurs, en train de beugler dans leur cuisine, accompagnés de leur guitare mal accordée ou de leur orgue Bontempi, massacrant des standards que l’on croyait indémodables en se reflétant dans le métal de la hotte de ventilation éclairée au néon? C’est presque pire qu’un spectacle des Enfoirés, c’est dire.
Une fois déconfinés, nous serons sauvés de ces calamités, pensez-vous? Eh bien, comme pour le maudit virus, la deuxième vague – peut-être pire – est à venir. Déjà, Dany Boon annonce qu’il va tourner un film sur la vie d’un immeuble durant le confinement. Vite, apportez-moi un test, je commence à perdre le (bon) goût!
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