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Odezenne au Tohu Bohu: «On n’est ni influenceurs ni influencés»

Farouchement indépendant dans sa démarche, le trio bordelais contourne toutes les règles de l’industrie musicale pour toucher son public. Un phénomène à voir ce soir sur scène à Veyras.

07 sept. 2019, 05:30
Alix Caillet (chant), Mattia Lucchini (guitare) et Jacques Cormary (chant). Le spleen décalé d’Odezenne fait merveille sur disque comme sur scène.

Boudé par les radios et les télés, plébiscité par le public, comme en juillet dernier à Paléo… C’est tout le paradoxe du trio Odezenne, qui trace son chemin depuis plus de quinze ans dans une indépendance farouche. Les Bordelais font tout, de la compo à la promo et se servent des réseaux sociaux pour se programmer eux-mêmes des dates de concerts dans les villes qu’ils veulent visiter. Ce samedi soir, le groupe au style inclassable entre rock, électro et rap sera à Veyras pour livrer au Tohu Bohu son honnêteté absolue. La même qu’on peut entendre sur le dernier EP «Pouchkine» tout juste sorti. Interview.

Quinze ans de parcours pour un succès qui ne se dément pas et qui ne doit rien à personne. Comment vous sentez-vous à ce stade de votre carrière?

Alix Caillet (chant): On essaie juste de faire les meilleures chansons possibles, en poussant le plus loin...

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