Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

«Nous sommes prisonniers d’un cirque traumatique»

Dix ans après «Lebanon», le cinéaste israélien Samuel Maoz revient avec un film à la fois réaliste et poétique sur les traumatismes liés à l’occupation.

25 avr. 2018, 00:01
DATA_ART_5304988

Soldat lors de l’intervention israélienne au Liban en 1982, Samuel Maoz a raconté son histoire dans «Lebanon», Lion d’or à Venise. «Foxtrot», son nouveau film récompensé cette fois du Lion d’argent, est une tragi-comédie sur les conséquences morales de l’occupation par Tsahal. Entretien.

Samuel Maoz, qu’est-ce qui vous a poussé à réaliser ce film?

Deux raisons. La première, c’est une histoire personnelle: lorsque ma fille devait aller à l’école, elle ne se réveillait jamais à temps. Pour ne pas être en retard, elle me demandait d’appeler un taxi, ce qui a fini par nous coûter cher. Je lui ai ordonné de se lever plus tôt pour prendre le bus. Vingt minutes après son départ, j’ai entendu à la radio qu’un terroriste avait attaqué le bus. J’ai essayé d’appeler ma fille, mais le réseau était surchargé. Elle est rentrée plus tard. Elle avait raté le bus de justesse. J’ai passé...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias