Génération spontanée. Pour dire que les belles choses germent, éclosent et grandissent souvent d’elles-mêmes, pour peu qu’on leur laisse assez d’eau et de lumière. Pour raconter encore l’audace créative d’une jeunesse qui s’offre à elle-même les moyens de ses ambitions. Génération spontanée, donc, la locution décrit bien l’état d’esprit qui a prévalu à la réalisation encore en cours du long-métrage à venir «Paris est une fête» - référence directe au récit autobiographique d’Hemingway - auquel participe la comédienne valaisanne Noémie Schmidt. Volubile, enthousiaste, elle raconte.
Collectif sans hiérarchie
«Cela fait trois ans et demi qu’on y travaille. Tout a commencé simplement parce qu’un ami avait acheté une caméra qu’on voulait tester.»
On, c’est une dizaine de jeunes âmes parisiennes, gravitant en orbite serré ou plus lâche autour de la planète cinéma: réalisateurs, musiciens, compositeurs, anthropologue… et qui tous œuvrent ensemble à ce projet de la façon la plus horizontale qui...