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Musique et argent: à qui profite le stream? La chronique de Jean-François Albelda

17 oct. 2020, 21:00
Jean-François Albelda, responsable Culture du "Nouvelliste".

«De la musique avant toute chose / Et pour cela, préfère l’impair / Plus vague et plus soluble dans l’air», écrivit un beau jour de l’année 1882 Paul Verlaine, après avoir shaké son booty sur le dernier son de Cardi B qui devait à l’époque arriver gentiment aux 380 millions de streams sur Spotify. Ok, je prends des libertés avec le continuum espace-temps, mais c’est ma chronique et je fais ce que je veux. Et l’époque me donne assez envie d’adhérer à la conception quantique du temps et, du coup, à son caractère illusoire. Voilà.

Mais revenons à nos moutons. Musique, impair, soluble. Un impair, le PDG de Spotify Daniel Ek en a commis un beau en disant lors d’une récente interview que, pour espérer vivre de leur art alors que la crise du Covid-19 bat son plein, «les musiciens ne peuvent plus se contenter de sortir des disques tous...

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