Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Musique classique, les yeux plus que les oreilles?

La violoncelliste Estelle Revaz et la pianiste Stephanie Gurga livrent leurs regards sur le vent glamour qui souffle dans le milieu classique. Interview croisée.

23 mai 2019, 08:00
Estelle Revaz est en résidence à L’Orchestre de chambre de Genève.

Décolletés plongeants, robes bustiers à paillettes et talons aiguilles: Khatia Buniatishvili et Yuja Wang font partie de ces musiciennes qui brisent les codes vestimentaires de la scène classique. «Si la musique est belle et sensuelle, pourquoi ne pourrions-nous pas nous habiller en conséquence?» argumentait la prodige chinoise du piano Yuja Wang dans une interview donnée au Guardian. Une tendance à la «glamourisation» qui touche également une poignée d’hommes comme le jeune pianiste Simon Ghraichy avec sa chevelure sauvage mais étudiée, son perfecto en cuir et ses chaussures argentées. Le milieu de la musique classique est-il donc aussi soumis aujourd’hui à cette loi qui veut qu’on soit beau pour monter sur scène? Quelle place occupe l’aspect visuel lors de concerts et comment ce dernier évolue -t-il? Ce sont les questions que nous avons posées à la violoncelliste valaisanne Estelle Revaz et à la pianiste Américaine Stephanie Gurga, établie à Sion depuis...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias