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Musées cantonaux, médiathèque et archives appréhendent ensemble le risque

Risques naturels et Valais vont quasiment de pair. Le Service cantonal de la culture propose un regard croisé sur cette notion de risque par le biais d'un vaste projet transdisciplinaire. A découvrir du 9 juin au 6 janvier 2019.

05 juin 2018, 14:33
Le projet Risk, c'est aussi deux films dont une fiction «Aléalinéa» réalisée par Maximilien Urfer.

Qui dit Valais dit forcément risque naturel. Ce n'est pas le géologue cantonal qui nous contredira, qui plus est en cette année 2018 déjà marquée du sceau des déchaînements de Dame Nature. Inondations, avalanches, glissements de terrain, la liste est longue de tous ces aléas avec lesquels notre canton doit composer.

Le Service de la culture a saisi la balle au bond en lançant RISK, un vaste projet interdisciplinaire interrogeant la notion de risque et la perception que l'on s'en fait. Une perception qui a évolué avec les époques et qui évoluera encore.

>> A lire aussi: Les risques: une année pour en parler

Premier volet imaginé par les Musées cantonaux: une exposition «RISK» au Pénitencier de Sion se penchant sur le regard porté par nos sociétés sur les risques et les différentes stratégies mises en place au fil du temps pour y faire face.

Procession d'intercession pour demander la fin des secousses lors du tremblement de terre, Sion, 1946. ©RAYMOND SCHMID, BOURGEOISIE DE SION, MVM

 

Les Arsenaux présentent quant à eux le travail photographique du nivologue Robert Bolognesi, responsable du bureau Meteorisk. Photographies microscopiques de flocons mais aussi d'avalanches sont regroupées dans le hall de la Médiathèque Valais-Sion pour une exposition baptisée «Neige, beauté fatale» en référence à la dualité de l'or blanc.

 

Photomontage pour l'exposition «Neige, beauté fatale».  ©ROBERT BOLOGNESI

 

Quant à la Médiathèque Valais-Martigny, elle a contribué à la réalisation de deux films traitant du risque en territoire alpin: le documentaire «Se souvenir des risques alpins» mêlant images d'archives fixes et animées, et paroles d'experts actuels. Et la fiction «Aléalinéa» signée Maximilien Urfer qui se penche sur l'impact des cataclysmes naturels sur l'imaginaire.

 

 

Capture d'écran tirée du film «Se souvenir des risques alpins». Ici tremblement de terre, région Zeuzier-Rawyl, 1946.  ©RAYMOND SCHMID, BOURGEOISIE DE SION, MVM

 

Capture d'écran tirée du film «Aléalinéa» de Maximilien Urfer.

 

Par ailleurs, les expositions physiques sont complétées par un itinéraire virtuel permettant de préparer la visite ou de la prolonger on-line via le site vallesiana.ch/risk

Et comme le risque ne s'appréhende jamais mieux qu'in situ, une application mobile gratuite GuidiGo a été développée proposant à terme six rando-découvertes ludiques pour petits et grands dans l'ensemble du canton. La première, qui sera lancée le 9 juin, parcourt la vieille ville de Sion avec comme fil rouge l'eau, tout autant ressource que menace.

Le projet RISK se développera ainsi tout au long de cette année 2018 sous la forme de colloques (notamment sur les 200 ans de la débâcle du Giétro à Bagnes, du 14 au 17 juin 2018), de visites guidées, de déjeuners littéraires ou de soirées-projections. L'ensemble du programme est disponible sur le portail web risques2018.ch ou sur le site vallesiana.ch/risk

 

>> A lire aussi: L'incroyable histoire de la débâcle du Giétro

 

 

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