«L’humour, c’est sans doute un truc sur lequel on mise quand on n’a pas le reste...» A l’entendre, et à sentir dans son propos une certaine méfiance quant à l’usage de mots un peu «trop forts» tels que «carrière», «succès» ou «curry vindaloo», on peut percevoir chez Blaise Bersinger une belle humilité. Une grande qualité, certes, mais qui peut mal s’accommoder de l’exposition à la lumière des scènes - comme celle de Maxi-Rires ce mercredi 30 mai - ou de la RTS où il joue les Monsieur Déloyal au côté de Thomas Wiesel dans l’émission «Mauvaise langue».
Pourtant, quand il déploie son presque double mètre et son sempiternel humour absurde sur les ondes ou les écrans, le jeune humoriste lausannois ne passe pas inaperçu. «Je pense que je n’ai pas du tout l’ambition qui va avec ce métier», explique-t-il au téléphone à la veille de jouer son spectacle «Peinture sur...