Demandez-moi plutôt quel animal je n’ai pas!», s’amuse Bérengère Caron, dont la Ferme du bonheur, basée à Charrat, présentait un échantillon de ses plus belles bêtes dans la cour du CERM, à Martigny, à l’occasion du premier salon Epicuria. Artisans, petits ou grands producteurs, encaveurs et chefs, ils étaient ainsi nombreux, ce week-end, à présenter ce que la Suisse a de meilleur à faire déguster. Et si évidemment, les produits classiques du terroir valaisan montraient leur caboche, d’autres stands moins attendus faisaient partie du nombre.
Entre ces nombreuses trouvailles gustatives, l’association L’abeille en fête rappelait donc le rôle essentiel de la petite ouvrière ailée, aujourd’hui menacée, proposant également une invention révolutionnaire, la ruche connectée, «pratique pour ne pas tout le temps déranger le travail des abeilles», comme l’expliquait Corinne Brunet, responsable de la communication d’une association plus que jamais nécessaire. Et entre deux gorgées de La pisse du diable, un elixir montheysan au bon goût de gingembre, le salon proposait également aux enfants de confectionner des cupcakes hivernaux, faisant également la part belle à La perche LOË - peut-être la révélation d’Epicuria - un poisson élevé dans l’eau pure du Lötschberg. «De grands chefs étoilés commencent à intégrer notre perche à leur carte», s’est réjoui le directeur général David Morard.
LV
En savoir plus : Le salon est encore ouvert
A lire aussi : Epicuria: un nouveau salon voit le jour à Martigny