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Livres d’ici: la sélection du mois du «Nouvelliste»

Les Valaisans ne manquent pas d’inspiration. Entre la nouvelle bande dessinée d’Hélène Becquelin, le roman d’Alain Bagnoud salué par le Prix Edouard Rod 2020 et le nouveau roman d’Eric Felley, le choix est vaste pour bouquiner en ce mois d’octobre.

04 oct. 2020, 18:00
Hélène Becquelin raconte que le punk rock lui a sauvé la vie.

«1979», d’Hélène Becquelin

Hélène Becquelin croque son adolescence transfigurée par la musique punk dans «1979» (Editions Antipodes). Un album de bande dessinée aussi électrisant qu’un solo de guitare, pour lequel elle est allée puiser dans ses souvenirs d’adolescence.

Pour cette plongée dans son passé, elle a fait beaucoup de recherches iconographiques en plus de se repasser l’intégrale des Clash.

Avec «1979» l’illustratrice originaire de Saint-Maurice fait aussi écho à des thématiques actuelles, «comme la place des femmes dans l’espace public», en référence au mouvement MeToo.

 

 

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«La Vie suprême», d’Alain Bagnoud

Dans «La Vie suprême», roman historique publié par les Editions de l’Aire et distingué récemment par le prix Edouard Rod, Alain Bagnoud, auteur valaisan établi à Genève, décrit l’arrivée de Farinet dans un petit village de montagne et l’attraction que le charismatique personnage aux allures de bonimenteur va exercer sur la jeunesse locale.

Dans l’imagerie populaire, Farinet a le statut d’un héros munificent et vaillant. Mais si l’on regarde au-delà du mythe, force est de constater que le faux-monnayeur venu du Val d’Aoste n’était pas le Robin des Alpes qu’on a bien voulu voir en lui. Alain Bagnoud en connaît long sur le sujet…

 

 

«Pellaud le nigaud et la méchanceté gratuite (la pive)», d’Eric Felley

Eric Felley revient à la fiction. Le journaliste publie «Pellaud le nigaud et la méchanceté gratuite (la pive)», aux Editions Mon Village, un roman à la fois caustique et poétique.

Le lecteur est entraîné dans le sillage de Siméon Pellaud, habitant un petit village de montagne appelé Pin, victime d’une agression à la pive, plantée dans un endroit gênant et qui nécessitera une opération qui se fait attendre.

A la différence de ses précédents ouvrages de fiction, Eric Felley délaisse ici l’esprit polémique qui s’attaquait au monde politique ou aux affaires de société. «Ce livre a nécessité une écriture plus soignée, plus exigeante, c’était un projet purement littéraire.»

 

 

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