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Livres d’ici: la sélection du mois du «Nouvelliste»

Entre l’univers décalé de Philippe Battaglia, l’exploration de l’âme humaine signée Yves Balet, et le casting surréaliste imaginé par Philippe Lamon, les plumes valaisannes se lâchent.

22 août 2020, 05:30
Philippe Battaglia: le goût de l'irrévérence et du mélange des genres.


«Astor Pastel et les Vilains Gamins», de Philippe Battaglia

Pour son deuxième roman personnel après «Personne n’aime Simon» sorti en avril 2019, le Montheysan s’est inspiré des récits d’aventures qu’il dévorait petit. Aussi bien à travers les mots qu’à travers les images. Un livre tout public, publié chez L’Age d’homme, et rempli d’humour et de second degré.

 

 

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«Les rivières du péché», d’Yves Balet

Yves Balet poursuit son exploration de l’âme humaine à travers des intrigues policières, ou plutôt «judiciaires», comme il aime à le préciser. Avec comme personnage central, son héros (alter ego) Me Ledain, comme dans ses trois romans précédents. Cette fois, l’avocat sédunois, avec «Les rivières du péché», aborde une thématique délicate, mais d’une grande actualité: la pédophilie au sein de l’Eglise. Aux Editions Slatkine.

 


«Le casting», de Philippe Lamon


Dans «Le casting», l’auteur valaisan se moque gentiment des travers de notre époque et des couples trop fiers de leurs gosses. Le roman édité chez Cousu Mouche tire avec finesse sur les maux de l’époque: la vanité des parents, la stupidité des réseaux sociaux, les difficultés dans les couples. «L’histoire de ce casting est un prétexte pour parler des jeunes parents. J’avais entendu parler de ce casting d’enfants et j’avais trouvé cela surréaliste.»

 

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