Il a baptisé sa compagnie «étoile». Étéya en patois de Nendaz. Un hommage à son grand-père, auteur d’une pièce dans laquelle il a joué enfant. La graine était plantée. Depuis, le théâtre, Lionel Fournier l’a tatoué dans la peau, au propre (il a gravé sur son torse «Étéya dû chyè», «étoile du ciel») comme au figuré. Aujourd’hui, il vit entre Paris – où il a terminé en juin un cursus de trois ans à l’école Les enfants terribles - et le Valais.
À 25 ans, le jeune homme se plaît à jouer sur les deux tableaux. Pas question de choisir entre ces pôles quasi antinomiques mais essentiels à son équilibre. «J’aime Paris pour son énergie, sa créativité, son offre culturelle foisonnante. Et j’aime le Valais pour sa quiétude, sa nature, son côté reposant.»
Avec des diplômés de sa volée, il a fondé un collectif et travaille actuellement à un spectacle...