Il était déjà présent en filigrane dans la trame des deux premières éditions. Forcément, l’élan épistolaire est amoureux avant tout. Qu’il s’agisse de déclarer sa flamme ou de l’éteindre, l’écriture était, est et sera sûrement le véhicule émotionnel le plus usité pour exprimer son transport.
Pour la troisième édition de Lettres de soie qui se tiendra du 11 au 13 octobre à Mase, Manuella Maury a choisi d’affirmer la thématique des «Correspondances amoureuses» comme fil de soie rouge pour nouer ensemble tous les événements de son programme. «Nous pouvions soit donner une teinte très romantique à l’édition, soit dévoiler une réalité plus proche de ce qu’on est tous au fond. Car la correspondance amoureuse est toujours plus intéressante quand les situations sont compliquées, non?», questionne-t-elle.
Une belle complexité
Exemple de cette complexité, l’échange épistolaire entre les Boris Leonidovitch Pasternak, Rainer Maria Rilke et Marina Ivanovna Tsvetaïeva, mis en scène dans...