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Les hologrammes sont-ils l'avenir des concerts?

Ressusciter sur scène des stars disparues, le procédé est de plus en plus répandu. Dernier exemple en date, Maria Callas, que le public a déjà pu revoir en trois dimensions sur les planches à Paris, Lyon ou au Japon. Une expérience troublante.

26 janv. 2019, 05:30
La cantatrice grecque Maria Callas de retour sur scène quarante et un ans après sa mort grâce à un hologramme. Le spectacle a autant fasciné qu'irrité la critique.

On se souvient des «Duos de l’impossible» sur TF1 en 2005, quand la chaîne avait fait revivre Brel, Bécaud, Bourvil, Dassin... mettant face à eux les chanteurs de l’époque, Hélène Segara, Julie Zenatti, Elsa, Lââm. D’un côté une projection spectrale, de l’autre la chair et les os. Le concept laissait un peu songeur. Une célébration en prime time du patrimoine musical francophone qui laissait filtrer tout de même un petit côté nécrophile. Et qui chatouillait un peu les consciences. Depuis, la technologie a encore avancé et la résurrection holographique est devenue une mode qui prend de plus en plus d’ampleur au sein de l’industrie des concerts.

Le tournant Tupac

Le procédé n’est pas forcément neuf. Gorillaz avait fait le buzz lors des MTV Europe Music Awards en 2010 en laissant ses personnages animés se balader aux côtés de Damon Albarn. Mariah Carey avait profité de cette technologie pour chanter dans...

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