BRNS, prononcer «brains». Groupe belge comme seul le plat pays sait en produire, à la fois joyeusement défricheur et redoutablement efficace. En un single balancé en 2012 - l’imparable «Mexico» -, les quatre lettres de son nom se sont retrouvées sur toutes les lèvres, comme un secret trop brûlant pour ne pas être partagé. Mais à une époque où presse en public sont à l’affût de nouvelles sensations, comment s’inscrire dans la durée? BRNS y répond superbement avec «Sugar High», deuxième album à la fois complexe et direct.
Votre premier album «Patine» vous a propulsés parmis les groupes les plus en vue du moment en 2014. Comment se remet-on au travail après un tel buzz?
On s’est posé pas mal de questions. Après notre premier EP «Wounded» en 2012, on a plongé dans la composition de «Patine» de façon assez désorganisée. On a fait les choses comme on les...