Depuis les années 2000, les cuivres valaisans trustent les premières places des concours nationaux et internationaux. Au point d’étouffer dans l’œuf toute concurrence. Un succès fou qui ébouriffe et interpelle au-delà du cercle des initiés.
Comment et pourquoi le Valais est-il une telle mine de cuivres? «Le Nouvelliste» a profité de la soirée de gala organisée pour les 25 ans du Championnat valaisan des solistes juniors et quatuors samedi à la salle Recto-Verso de Grône pour tenir table ronde.
Deux anciens vainqueurs, Mathilde Roh et David Rey, deux chefs, Arsène Duc et Géo-Pierre Moren, et le directeur du Conservatoire cantonal du Valais Thierry Debons ont accepté de croiser leurs regards pour tenter de percer le mystère, sous la conduite de la journaliste Agathe Seppey et devant une poignée de curieux.
Une matrice: la fanfare
Et un retour à la source s’est imposé en guise de prodromes. Le fait est que...