Six mois de pleurs, de doutes, de remises en question. Une vraie traversée du désert à laquelle le violoniste prodige, prix culturel de la ville de Sion 2017, ne s’attendait pas. «J’en ai pris plein la gueule.» Anthony Fournier ne s’embarrasse pas de fioritures lui qui a dû carrément réapprendre à jouer de son instrument fétiche. Car la dystonie de fonction qui lui a été diagnostiquée début décembre dernier oblige à faire tabula rasa de l’acquis. «Mentalement, c’est dur à accepter. Mais si tu veux continuer, tu n’as pas vraiment le choix.»
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Alors que ce syndrome signifiait il y a peu une fin de carrière abrupte, aujourd’hui il y a des thérapies qui permettent de recouvrer l’entier des...