Le Sion Festival lance sa 54e édition dans dix jours et s’étirera sur trois semaines pleines de promesses au Théâtre de Valère et ailleurs. A l’affiche, comme de coutume, des stars planétaires du violon telles que Sergei Krylov, Gidon Kremer, Julian Rachlin ou Roby Lakatos. Cette année, le directeur artistique Pavel Vernikov a sorti de son inépuisable escarcelle quelques nouveautés qui donneront tout leur sel au rendez-vous classique sédunois, dont des créations en premières mondiales. Pour le reste, le Sion Festival continue de creuser son sillon, entre accessibilité élargie et prestige, sérieux et décontraction. Tour d'horizon.
1. Trois créations mondiales pour une musique classique vivante
Parmi les fausses idées qui circulent parfois quant à la vitalité de la musique classique, celle qui voudrait qu’elle ait un côté muséal, ou qu’on ne jouerait pour ainsi dire que des partitions de compositeurs passés de vie à trépas depuis des siècles. S’il est...