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Le Sion Festival et sa valse à trois temps avec l'époque

Le rendez-vous sédunois de la musique classique se tiendra du 17 août au 2 septembre. A sa philosophie décomplexée, il ajoute cette année une bonne note d’inédit.

06 août 2018, 17:23
Deux figures de la musique contemporaine – Lera Auerbach et Guia Kancheli – un concours pour jeunes violonistes, une pédagogue exceptionnelle – Ana Chumachenko – distinguée… le Sion Festival vit au présent.

Le Sion Festival lance sa 54e édition dans dix jours et s’étirera sur trois semaines pleines de promesses au Théâtre de Valère et ailleurs. A l’affiche, comme de coutume, des stars planétaires du violon telles que Sergei Krylov, Gidon Kremer, Julian Rachlin ou Roby Lakatos. Cette année, le directeur artistique Pavel Vernikov a sorti de son inépuisable escarcelle quelques nouveautés qui donneront tout leur sel au rendez-vous classique sédunois, dont des créations en premières mondiales. Pour le reste, le Sion Festival continue de creuser son sillon, entre accessibilité élargie et prestige, sérieux et décontraction. Tour d'horizon.

1. Trois créations mondiales pour une musique classique vivante

Parmi les fausses idées qui circulent parfois quant à la vitalité de la musique classique, celle qui voudrait qu’elle ait un côté muséal, ou qu’on ne jouerait pour ainsi dire que des partitions de compositeurs passés de vie à trépas depuis des siècles. S’il est...

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