Avril 2016. Alain Blottière signe «Comment Baptiste est mort». Inspiré de faits réels, son huitième roman est percutant et brûlant d’actualité, décrivant l’enrôlement d’un adolescent français qui, enlevé au cœur du Sahara avec sa famille, va devenir un soldat du djihad. Une fois de plus, l’écrivain, qui partage sa vie entre Paris et Le Caire, s’attache à la figure de l’adolescence exposée à la violence du monde. Un âge dont il cerne avec acuité la fragilité et les contradictions mais aussi la frénésie et la pulsion de vie qui l’animent. Pas étonnant dès lors que l’auteur soit devenu la coqueluche des lycéens, fréquemment invité à débattre de son œuvre. Ce mardi matin, il fait face à 400 étudiants des collèges de la Planta et des Creusets à Sion. Une rencontre qui le galvanise. Interview à la descente de train.
Pour un écrivain, c’est nécessaire de se confronter à un...