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«Le matin au marché». Le grain de sel de Joël Jenzer

25 sept. 2020, 20:00
Joël Jenzer, journaliste.

«J’ai hâte au point du jour de trouver sur mes pas / Ce monde émerveillé qui rit et qui s’interpelle / Le matin au marché», chantait Gilbert Bécaud sur un ton primesautier dans «Les marchés de Provence».

Chez nous aussi, il se passe des choses poétiques au marché. Ah! Les beaux légumes, à côté d’un stand de colliers péruviens, puis une roulotte de fromages bien crémeux, puis, plus loin, un stand de colliers péruviens, puis… Tiens, un stand de parti politique. Puis un stand de colliers péruviens, puis, quelques mètres plus loin… oh! Un stand d’un autre parti politique! Quel hasard!

Comment se fait-il que ces gens offrent des cafés à tout-va et touchent le coude de tout le monde? Nos politiciennes et politiciens ont-ils soudainement pris conscience de l’importance de consommer local, entre légumes de la région, fromages du coin et colliers péruviens?

J’allais oublier que les élections communales se profilent. Ce qui est certain, c’est que, dans nos marchés, les beaux légumes, les fromages crémeux et les colliers péruviens resteront, tandis que nos candidates et candidats auront disparu des stands au plus tard à la fin novembre. Et une personnalité politique ne devrait-elle pas aller à la rencontre des citoyens plutôt une fois élue?

 

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