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Le Manoir de Martigny interroge la mémoire dans sa nouvelle exposition

Une pandémie a forcément un retentissement. La nouvelle exposition visible au Manoir s’attache aux traces et à la trame de nos souvenirs. Dédaléenne.

27 mai 2021, 17:00
La curatrice du Manoir Julia Taramarcaz au coeur des dessins, traces matérielles des rencontres virtuelles, du collectif romand Marie-Louise.

Dans le hall d’entrée du Manoir de la ville de Martigny, on croise Katerina Samara. L’artiste grecque est venue retendre un fil de son installation arachnéenne visible au premier étage. Rouges, bleus, jaunes, verts, les brins de tissu forment une trame chamarrée qui empêche le visiteur d’entrer dans la salle.

On observe de loin ce savant entrelacs qui a nécessité près de deux heures d’un travail minutieux. «Je brode donc je vaux» a été créée spécialement pour la nouvelle exposition – «Les objets de la mémoire (de l’intime au collectif)» imaginée par la curatrice Julia Taramarcaz.

«Je brode donc je vaux», l’installation in situ imaginée par l’artiste Katerina Samara. © Héloïse Maret

L’ancienne étudiante de l’ECAV (devenue EDHEA) revisite ses origines helléniques non sans un esprit caustique. Celle qui a choisi de se réinstaller sur la terre de ses ancêtres pour vivifier son art après sept années...

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