Le président et cofondateur du Zermatt Unplugged l’avait confié dans une interview donnée au «Nouvelliste» en 2013. Son rêve, depuis la création du festival, était de faire grimper jusqu’au Matterhorn le discret et exclusif Francis Cabrel. Et après six années d’efforts, Thomas Sterchi a vu son fantasme artistique se concrétiser. L’auteur de «Petite Marie», «Sarbacane» ou «La corrida» était enfin là, ce mercredi 10 avril, sous le chapiteau.
Reste que programmer un artiste francophone, aussi connu soit-il, en tête d’affiche d’un rendez-vous tout de même majoritairement germanique peut surprendre. «Détrompez-vous, énormément de Suisses alémaniques l’adorent, c’est une star reconnue, et pas seulement en francophonie», rectifie le boss. «Pour ma part, je l’ai découvert quand je vivais à Villars-le-Grand il y a des années. Sa musique a accompagné beaucoup de belles promenades dans la campagne vaudoise.»
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