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Laura Vasconi traque les fantômes du cinéma

Maison du Diable La photographe française expose à la son travail sur les «Villes de cinéma». Elle y capture à Hollywood, Bollywood, Berlin, les traces d’un monde qui doucement s’efface. Rencontre.

27 oct. 2017, 23:21
/ Màj. le 28 oct. 2017 à 00:01
Portrait de Laure Vasconi, photographe qui expose à la fondation Fellini un travail sur les studios de cinéma à Hollywood, Cinecittà, Babelsberg, Bollywood ou encore Moscou.

Derrière l’écran, derrière la phosphorescence aveuglante du strass hollywoodien, les couleurs chatoyantes de Bollywood, au-delà du classicisme berlinois, il y a tout un mystère à capturer. La magie qui naissait – qui naît encore – dans le savoir-faire des grands studios. Ces halles immenses où se fabriquait l’illusion, les studios Babelsberg créés pour les besoins de «Metropolis» (Fritz Lang, 1927), la Cinecitta, ville dans la ville à Rome...

à l’origine, David Lynch

Ces lieux à part, ces enclaves de l’imaginaire, la photographe française Laura Vasconi a entrepris de les immortaliser au début des années 2000, suite à une rencontre avec le cinéaste David Lynch. «Je travaillais pour les «Inrockuptibles» et pour la sortie de «Mulholland Drive», je devais le photographier et aller découvrir avec lui les lieux de tournage du film. ça a été l’origine du projet «Villes de cinéma», explique-t-elle.

Le réalisateur, sa fascination trouble pour Los...

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