Les dépenses culturelles publiques rapportent plus qu’elles ne coûtent. C’est l’un des constats forts de l’étude, rendue publique hier, sur le poids de la culture dans l’économie valaisanne.
Un travail réalisé entre 2015 et 2016 par un groupe de chercheurs mené par le politologue et ancien cadre de Pro Helvetia Pierre-Alain Hug sur un secteur de l’«économie créative» qui représente 3,4% des postes de travail du canton.
A l’origine de cette étude, un constat: celui que la culture «n’a pas été à ce jour suffisamment considérée dans sa dimension économique», relève Jacques Cordonier, chef du Service de la culture du canton du Valais. Voici les quatre grands enseignements de l’étude.
La culture, ce n’est pas que les festivals et les musées
Le premier point à retenir est celui de la définition même du terme «culture». La volonté des chercheurs de cette étude était claire: dépasser la délimitation du domaine...