De tous les arts, la musique est sans doute celui qui se fond le mieux dans les capacités actuelles des réseaux neuronaux de l’intelligence artificielle. Parce que depuis la digitalisation et la dématérialisation des supports physiques, c’est presque tout le patrimoine musical mondial qui alimente le Big Data et peut servir un nombre illimité de bases de données alimentant l’IA. Aussi, parce que la musique est faite de formules décryptables pour ainsi dire mathématiques, intervalles, cadences, structures répétitives obéissant à des règles solfégiques.
Exemple: vous voulez que la machine vous compose un morceau à la façon des Beatles? Donnez-lui à «manger» tout le catalogue de Lennon, McCartney, Harrison et Starr, donnez-lui – en gros – une culture musicale, et elle sera capable de vous proposer un tout nouveau titre qui fleure bon le psychédélisme naissant des Fab Four.
Une première bluffante
C’est ce qu’a accompli en 2016 le système FlowMachines...