Un premier dimanche qui tombe à l’eau à cause d’un Éole furibond. Une première annulation (Gaëtan Roussel, l’une des têtes d’affiche) dans l’histoire du festival franco-suisse. Rock The Pistes saison 9 a connu un démarrage poussif aux Portes-du-Soleil.
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«Ce fut un coup dur mais la suite fut nettement plus radieuse», assure au bout du fil Émilie Bourcier, la responsable communication. Près de 20’000 festivaliers sur quatre jours, le bilan est réjouissant avec une clientèle à la journée mais aussi de séjour. «C’est un phénomène nouveau.»
Fidèle à sa ligne pop rock festive, l’événement accessible skis aux pieds n’a visiblement pas souffert de la concurrence de Tomorrowland Winter, le mastodonte belge qui prenait pour la première fois ses quartiers d’hiver à l’Alpe d’Huez, une semaine plus tôt. «On n’est pas dans le même créneau ni dans la même dimension», sourit la chargée de presse en référence au gigantisme du barnum electro.
Dix bougies en 2020
La tête déjà tournée vers 2020, année des dix ans de Rock The Pistes. Peut-on s’attendre à des grands noms sur les scènes haut perchées pour cette édition anniversaire? «On fera au mieux en fonction de notre budget (ndlr: proche du million de francs) mais l’objectif est clairement de marquer le coup, peut-être avec davantage de concerts.»
Une chose est sûre: les groupes choisis partageront tous un même sens aiguisé de la fête. Car sur les pistes, l’impératif est de s’amuser sur du bon son. Et face à un panorama de carte postale. Les Dents-du-Midi en arrière-plan, on a vu pire comme décor. Ce n’est pas Charlie Winston qui dira le contraire.