Il va chercher le rire dans les zones d’inconfort. Dans les zones de conflits même. Au sens propre. Son dernier one-man show «Vends 2 pièces à Beyrouth» a fait éclater de rire – ou grincer des dents – plus de 250 salles francophones en deux ans. Un spectacle qui va dénicher l’absurde, la sombre drôlerie jusque dans les recoins les plus noirs de l’obscurantisme. Rencontre lausannoise sous la bienveillante supervision d’un garde du corps format XXL. Sécurité oblige. Car on ne devient pas sans risque la mauvaise conscience des institutions politiques et des pensées dogmatiques.
Vous avez beaucoup creusé les questions de géopolitique, de religion, dans vos spectacles. Avez-vous identifié quel est votre moteur pour vous orienter sur ces sujets épineux?
J’en ai identifié plusieurs. On se ment beaucoup à soi-même, mais on n’est jamais motivé que par une seule chose. La principale raison pour laquelle j’ai commencé à me...