Métaphoriquement, c’est assez fort. Jouer sous la surface de la terre, caché dans les méandres du métro parisien, gagner ses galons à force de galères, apprendre à accrocher l’écoute des gens jusqu’à taper dans l’oreille d’une maison de disques. C’est ainsi qu’avait été connu Keziah Jones notamment, avant de sortir le carton mondial «Blufunk Is A Fact!» en 1992. Hugo Barriol, songwriter pas tout à fait trentenaire originaire de Saint-Etienne a connu ce même parcours, de l’obscurité à la lumière. Et aujourd’hui, il figure parmi les révélations pop-folk de la scène européenne.
Une rude et belle école
«Juste après que je suis rentré d’Australie où j’avais séjourné et joué dans le métro, j’ai effectivement chanté dans le métro parisien cinq heures par jour, cinq jours par semaine pendant deux ans. Même si on peut avoir le sentiment que mon éclosion a été soudaine, moi, ça m’a paru long, cette période»,...