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Haute-Nendaz: David Bonvin trois fois à la baguette

Lors du Festival des fanfares libérales-radicales du Centre, samedi 12 et dimanche 13 mai à Haute-Nendaz, David Bonvin dirigera trois fanfares.

08 mai 2018, 17:30
David Bonvin aura le plaisir de diriger trois fanfares différentes lors du Festival des fanfares libérales-radicales du Centre, samedi et dimanche.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que David Bonvin ne va pas chômer ce week-end. Lors du Festival des fanfares libérales-radicales du Centre (FFLRC), le musicien dirigera trois sociétés différentes: la Concordia de Nendaz (organisatrice de la manifestation), l’Echo du Rawyl d’Ayent et la Fraternité de Noës. Une situation très rare, qui nécessitera une organisation particulière. «Je vais pouvoir défiler avec les trois fanfares», grâce à un tour de passe-passe qui lui permettra de revenir au point de départ du cortège.


David Bonvin est un hyperactif de la musique. Initié au cornet par son père à l’âge de 5 ans, le natif de Flanthey a plongé dans un bouillon de notes sans jamais en ressortir. Après le Conservatoire de Sion en classe non professionnelle, il sortira diplômé de la Haute école de musique de Lausanne, en tant qu’enseignant, trompettiste et directeur. «Vers 15ans, j’ai eu envie de faire de la musique ma profession.» Apprentissage de réparateur d’instruments achevé, David Bonvin se consacrera dès lors à sa passion uniquement.


De la trompette à l’électro


Trompettiste au sein de l’Orchestre de chambre du Valais, enseignant pour des élèves privés et directeur de plusieurs ensembles, dont le RosAlp Brass Band, qu’il a fondé il y a cinq ans – titre de champion suisse des brass bands en 2e catégorie en 2015 –, le trentenaire a peu de temps pour les loisirs, sauf en été, où il marque une pause d’un mois et demi pour se ressourcer. Il reconnaît une préférence pour la direction parmi toutes les activités musicales qu’il pratique, allant jusqu’à mettre de côté son travail de compositeur. «Je le fais vraiment par passion. Quand je dirige, j’ai un énorme plaisir à voir les gens debout à la fin du concert. En dirigeant, j’ai la sensation de pouvoir apporter ma vision de la musique, et cela me procure du bonheur que les musiciens suivent cette vision.»


Si David Bonvin aime la fanfare, il est ouvert à d’autres styles musicaux. «J’écoute des brass bands, mais aussi pas mal de classique. Et j’ai joué dans un groupe de reggae, Sayam, collaboré avec Eric Constantin sur un disque de chanson française, et même touché à l’électro avec mon cousin Roméo Bonvin au Caprices Festival off.»


Le musicien aime monter des projets qui sortent de l’ordinaire, comme le concert donné avec Diane Tell et l’Echo du Rawyl en mars dernier à Ayent. «J’ai envie de poursuivre dans cette direction. Inviter des artistes à se joindre à la fanfare.» Plus tard, David Bonvin rêve de réunir des gens de diverses disciplines, chanteurs, musiciens, comédiens, pour monter un festival spécial. En attendant, il ne lâche plus sa baguette, se félicitant de l’excellent niveau qu’affichent les musiciens amateurs en Valais.

>>A lire aussi: Les fanfares libérales-radicales ont fait la fête tout le week-end à Orsières

 

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