Même à travers la saturation légère de la ligne téléphonique, le sourire passe. Celui qui barre le visage hâlé de Frédéric François depuis ses débuts sur scène à la fin des années 60, quand ce fils de mineur sicilien rencontre ses premier succès. Le succès, justement, n’a pas quitté le chanteur de charme, à quelques années creuses près, et aujourd’hui, son dernier album – sur une discographie d’une quarantaine de disques, les chiffres divergent selon les sources – cartonne littéralement. Et quand on lui demande si, parfois, il a eu peur que sa bonne étoile se voile, il joue l’honnêteté.
«C’est le public qui décide»
«Evidemment que c’est une peur qui m’a habité. Dans les années 70, il n’y a eu que des tubes, dans les années 80 aussi, dans les années 90 pareil, en 2000 toujours et encore aujourd’hui. C’est ma passion, c’est mon moteur. J’écris toutes les musiques...