«J’ai essayé de jouer du piano dans mon enfance mais j’étais trop impatient, je voulais devenir Chopin en trois ans», s’amuse Francesco Walter. A l’adolescence, il préfère écouter et il s’assied volontiers dans des fauteuils de salles de concert. Aujourd’hui, il n’est pas sur scène, ni parmi les auditeurs.
Ce manager en culture œuvre en coulisses du festival Musikdorf Ernen. Au fil des années, il a su faire fructifier ses coups de cœur. «En 2004, nous accueillions 2000 visiteurs et il y a trois ans, nous avons comptabilisé 6000 entrées payantes.»
Ce créatif diplômé fourmille d’idées. Les restrictions liées à la pandémie l’ont incité à chercher des moyens de partager la musique. Par exemple, il a adopté en 2020 la formule du live stream sur Facebook et Instagram pour certains rendez-vous.
La formule des CD n’a pas été retenue. «Même s’ils sont devenus moins chers à produire, il n’y a...