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Fondation Opale: Réflexion entre la terre et le ciel

Avec «Résonances, la Fondation Opale de Lens propose une relecture des relations ente l’homme et la nature. Dans l’air du temps.

10 juin 2020, 20:00
Georges Petitjean, commissaire d'exposition, et Bérengère Primat, présidente de l'exposition, ont ouvert une fenêtre passionnante sur l'art aborigène contemporain.

Dès ce dimanche, la Fondation Opale de Lens, au sortir du confinement, renoue avec ses racines et propose «Résonances», une nouvelle exposition qui explore, dans le détail, l’art aborigène contemporain à travers les œuvres de nombreux artistes venus d’horizons divers et variés.

Bérengère Primat, présidente de l’exposition, a mis à disposition sa collection, et celle de sa sœur Garance, pour une plongée mystique au cœur de cet art millénaire qui trouve encore aujourd’hui des résonances contemporaines. «Résonances, c’est ce qui fait vibrer l’esprit et le cœur. Notre idée était de proposer une exposition qui mettrait en dialogue des artistes contemporains du monde entier. Dans cet esprit, nous nous sommes focalisés sur l’humanité, une humanité où nous ne formons qu’une seule famille, qu’elle soit humaine, animale, végétale et voir minérale. C’est l’idée de base de cette exposition» précise d’entrée Bérengère Primat.

Déclinée en cinq chapitres – «Récits de terres et de ciels», «Pouvoir de métamorphose», «Secrets de la Terre Mère», «Origines» et «L’Être premier», tous sont reliés les un aux autres, en résonance, dans un rapport intime entre la lune, la terre, l’eau, la nature et l’être humain…

On est tous acteurs dans ce monde...

Faisant suite à son exposition «Before Time Began» qui a fait connaître au grand public les origines de l'art aborigène contemporain, la Fondation Opale remet la compresse avec «Résonances», une nouvelle exposition qui se propose de mettre en avant le travail d’artistes du monde entier.

Inspirés par les tonalités du désert australien, ces œuvres se veulent un trait d’union entre les cultures, un trait d’union soutenu par la scénographie de l’exposition et, bien sûr, par l’éclectisme des œuvres proposées, des œuvres ponctuées de citations d’artistes en lien avec leur production et les thèmes universels qu’ils ont abordés. 

Georges Petitjean, commissaire de l’exposition et conservateur de la Fondation Opale, précise: «Nous avons décidé de mettre plusieurs citations d’artistes sur les murs, citations dans lesquelles ils expriment leur propre vision de la relation entre l’humain et la nature. Toutes les œuvres résonnent à l’unisson, même si l’exposition est déclinée en cinq chapitres.» 

Le blanc du deuil, le rouge du sang, le jaunes des organes et le noir de la peau se mélangent à foison dans des œuvres qui interpellent, qui touchent, qui portent à la réflexion, à l’introspection, à la mise en abîme de ce que le public ne peut que ressentir face à une telle débauche de sentiments parfois contradictoires. Rapport entre la lune, l’eau, la terre… Prise de conscience et sagesse redécouverte… Tension entre l’homme et la nature… Universalité… 

«Oubliez-vous, devenez humble avec l’éternité, fondez-vous dans votre environnement» disait l’artiste japonaise Yayoi Kusama. Le mot de la fin pour Bérengère Primat qui souligne qu’«en tant qu’être humain, nous ne faisons partie que d’une seule humanité et que nous avons tous un rôle à jouer et chacun de nos actes est important.» Joli message… 

 

Un lien sacré

 

«Dans cette exposition, nous parlons beaucoup du lien entre la terre, les étoiles et l’être premier qui va sortir des entrailles de la terre» précise Bérengère Primat.

«L’exposition débute avec une œuvre de Rover Thomas Joolama, un artiste aborigène qui représente l’univers dans une version très pure, très simple dans laquelle tout le monde peut s’immerger.»

 

Pouvoir de métamorphose

 

Georges Petitjean, commissaire d’exposition: «L’homme a tendance oublier qu’il fait partie d’un tout. Il faut que la nature, l’univers et l’homme soient un.

Thomàs Saraceno laisse travailler les araignées, qui deviennent aussi bien artistes que lui-même, puis il utilise leurs toiles pour en faire, sur le papier, des œuvres d’art. L’araignée, en tant qu’être créateur, est très présente dans cette œuvre».

 

Réflexion entre la terre et le ciel    

 

David Nash utilise le feu pour créer à la fois des objets et des toiles avec de la cendre. Le triangle représente l’espace, le cercle le mouvement et le carré la matière, l’intervention de la main de l’homme.

 

En savoir plus : Le site de la Fondation Opale

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