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Exposition à Aigle: le poignant chant du cygne des glaciers

A Aigle, l’Espace Graffenried propose de s’attarder sur l’inexorable disparition des glaciers. Sans voyeurisme ni pathos mais avec lucidité et créativité.

28 oct. 2019, 18:00
Inauguré en septembre 2018, le nouvel Espace Graffenried à Aigle présente différents regards portés sur les glaciers entre hier et aujourd'hui.

Fin septembre, le glacier du Pitzol (ou du moins ce qu’il en reste) avait droit à un enterrement en grande pompe. Un mois plus tôt, l’Islande honorait la mémoire de l’Okjökull, son premier glacier officiellement disparu. Deux célébrations destinées à alerter sur le réchauffement climatique. Avec son exposition «Glaciers ultimes», l’Espace Graffenried d’Aigle frappe dans le mille. Difficile de faire plus actuel.

Et pourtant, le souhait de la commissaire Maéva Besse et de la commune vaudoise propriétaire des lieux n’était pas forcément d’être dans l’air du temps. Tout est parti des aquarelles d’Emile Gissler, un figaro aiglon dont la peinture et l’alpinisme étaient les violons d’Ingres. Exhumées des sous-sols, ces toiles du XIXe siècle représentant des glaciers valaisans reflètent la vision romantique d’une nature sublime, belle et effrayante à la fois.

Le contraste avec l’état de déliquescence avancé des glaces actuelles saute aux yeux de la jeune historienne de l’art...

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