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Être une artiste valaisanne en 2019 - 2/3

Si les femmes sont aujourd’hui majoritaires dans les écoles d'art, discriminations et préjugés perdurent. Elles continuent d’être sous-représentées dans les galeries et au sein des institutions muséales, mais aussi dans les médias. Suite au regain d’intérêt pour les revendications féministes, des changements sont en train de s’opérer, quel que soit le domaine artistique dans lequel les femmes exercent.

18 mai 2019, 08:00
Pour Christine Aymon, ce qu'on souhaite raconter prime sur son incarnation, genrée ou non.

La question des quotas semble n’avoir jamais autant eu la cote que depuis l’éclatement de l’affaire Weinstein et le hashtag MeToo. Dans tous les domaines, la parole des femmes se libère; celles-ci ne veulent plus être invisibilisées. L’univers artistique n’est pas en reste. C’est au cœur de ce genre de productions que le problème a véritablement été pointé du doigt.

De nombreuses artistes s’insurgent de la «frilosité médiatique» à leur encontre, à l’instar de la chanteuse Angèle qui, dans son dernier titre «Balance ton quoi» (dont le clip a été dévoilé le 15 avril dernier), scande: «Moi j’passerai pas à la radio/Parce que mes mots sont pas très beaux/Les gens me disent à demi-mots/Pour une fille belle, t’es pas si bête/Pour une fille drôle, t’es pas si laide/Tes parents et ton frère ça aide (…)» (Angèle Van Leaken est la sœur du rappeur Roméo Elvis, et la fille du chanteur...

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