Bras tatoués, mèche volontiers longue, jeans, t-shirt et larges colliers de perles de bois… A le rencontrer, on imaginerait plutôt Ephraïm Salzmann portant une guitare électrique en bandoulière qu’installé devant un instrument traditionnel du folklore helvétique. Et pourtant, c’est en martelant les cordes tendues de son hackbrett valaisan que le percussionniste de Naters s’est fait un nom et une réputation, jouant notamment aux côtés de la pop star Stefanie Heinzmann sur les grandes scènes du continent.
Un son gravé en lui
L’histoire est belle et elle remonte à l’enfance d’Ephraïm. Amadé, son père, est lui-même spécialiste de l’instrument et a laissé avant sa disparition une œuvre de compositeur très riche, où le folklore puise allègrement dans les mélodies classiques ou pop. «Quand j’étais petit, j’entendais tous les jours le son du hackbrett à la maison. Même si j’ai eu envie de jouer de la batterie à l’adolescence, de m’éloigner du...