La salle se rallume. Il faut quelques secondes à peine pour que les applaudissements explosent et submergent le jeune comédien saviésan Luc Bruchez et la réalisatrice Delphine Lehericey qui sont montés sur scène, un peu comme l’orage du film engloutit le monde des protagonistes. C’est que l’émotion accumulée durant cette heure et demie de grâce à l’écran devait s’exprimer, trouver sa délivrance. Car «Le milieu de l’horizon» est une œuvre forte, extrêmement sensible, constamment juste dans sa façon de rendre le climat caniculaire qui règne sur le roman de l’écrivain Roland Buti, Prix suisse de littérature 2014.
Spontané, humble et réactif
Au cœur de l’attention et des acclamations, ici à Sion, Luc Bruchez est aussi spontané, humble et réactif qu’il l’a été sur le tournage. Et quand, dans le public, on lui demande comment on se lance dans une telle aventure, il répond simplement: «Je me suis dit que j’allais...