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Dom Juan, clown blanc, monstre et jouisseur

Cette semaine, le Crochetan accueille «Dom Juan ou le festin de pierre», création commune de l’immense Jean Lambert-wild et de son complice metteur en scène Lorenzo Malaguerra. Rencontre.

07 janv. 2020, 18:00
Gramblanc, le clown blanc, alter ego de Jean-Lambert Wild depuis près de vingt ans, entre ici dans la peau de Dom Juan, dans un somptueux décor de porcelaine et de tapisseries.

A Séoul, un journaliste local venu à la rencontre du duo Jean Lambert-wild et Lorenzo Malaguerra alors qu’il affinait pour le Théâtre national de Corée les derniers détails de son adaptation du «Roberto Zucco» de Bernard-Marie Koltès, avait écrit que les deux hommes fonctionnaient comme les deux hémisphères d’un même cerveau. Au rappel de l’anecdote, ils s’esclaffent… «Tant qu’on arrive à composer un cerveau entier à nous deux…»

Dessiner une œuvre

Dans le foyer du Crochetan encore vide, ils dressent doucement le bilan de la représentation de la veille au soir de leur «Dom Juan ou le festin de pierre», relecture du mythe de Dom Juan à travers le texte de Molière qui s’inscrit dans l’œuvre à la fois pléthorique et esthétiquement précise que le metteur en scène et le comédien dessinent depuis leur rencontre à Avignon il y a plus de dix ans.

Le metteur en scène suisse qui...
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