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Désappareillée, Aline Fournier apprend à s’écouter

La photographe de Nendaz a apprivoisé le silence sans ses aides auditives. Redevenue étudiante, elle explore de nouvelles pistes pour mieux se connecter à soi et aux autres.

11 mars 2021, 18:00
Arrivée en août à Sierre, Aline Fournier a besoin de se reconnecter à la nature ici symbolisée par les oiseaux.

Un photographe aime rarement être photographié. Aline Fournier passe pourtant facilement de l’autre côté du miroir et se prête de bon gré aux facéties du reporter du «Nouvelliste». Avec un sourire enfantin, elle se musse dans la canopée fantasmagorique d’un arbre-boule pour le cliché du jour.

Etablie depuis le mois d’août à Sierre pour les besoins de ses études à l’Edhéa (école de design et haute école d’art du Valais) cette amoureuse de la nature a tenu à être immortalisée dans un coin de verdure arraché au béton. Ce sera dans les alentours du château Mercier ceint de vignes aux pampres encore nus en ce printemps bourgeonnant.

«Ça ne fait pas très longtemps que j’ai quitté le chalet familial perdu dans la montagne. J’ai encore besoin de temps pour apprivoiser mon nouvel environnement urbain. Pour moi, la ville, c’est plutôt une souffrance avec son agitation qui me force à...

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