1. Bagnes: patrimoine local
Les traditions sont solidement implantées en terre bagnarde. A Villette/Le Châble, l’Ancienne Demeure appartient au groupe folklorique No’s Atro Bon Bagna. Bâtie sur trois étages, elle permet d’aller à la découverte de l’environnement domestique d’une famille de paysans alpins du XIXe siècle. Objets anciens et métiers de jadis sont présentés aux visiteurs par le gardien des lieux André Fellay.
Quant à la Forge Oreiller, elle abrite plus de 400 machines et outils sur la berge du torrent de Verbier, à Villette. Ces installations fonctionnent aujourd’hui encore. Les visiteurs sont accueillis sur place par Philippe Corthay, lui-même artisan du métal.
En août, l’Ancienne Demeure est ouverte le vendredi de 14 à 18 heures et la Forge Oreiller le mercredi de 14 à 18 heures. Infos sur www.museedebagnes.ch
L’Ancienne Demeure va à la découverte de l’environnement domestique d’une famille d’autrefois. © DR
2. Zinal: de futurs forgerons
S’initier au travail de la forge et repartir en fin de journée avec un objet réalisé par ses soins, c’est à Zinal que ça se passe! «Cette animation lancée l’an dernier avec succès a été reconduite.
Quatre personnes sont admises à chaque atelier. La formule est idéale pour une famille, c’est vraiment ouvert à tout le monde», explique Bastien Divorne. Une démonstration et une initiation sont au programme.
«Les participants ont pour tâche de fabriquer un décapsuleur», souligne le forgeron qui dit apprécier l’expérience. «Il y a des gens de différents horizons qui travaillent en fonction de leurs aptitudes. Les résultats sont parfois surprenants.»
Lundi 10 août de 9 à 17 heures sur la nouvelle place des fêtes. Inscriptions jusqu’à dimanche à 12 heures à l’office du tourisme de Zinal au 027 476 17 05.
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Démonstration et initiation sont au programme. © DR
3. Champéry: des cloches uniques
Au cœur de Champéry se niche une fonderie de cloches artisanales, l’unique en Valais et l’une des dernières de Suisse. Jean-Denis Perrin l’a créée en 1982, ressuscitant une pratique qui avait perduré durant près d’un siècle dans la localité avant de cesser en 1962.
Aujourd’hui, l’atelier est exploité par son fils Hugues. Avec son assistante, l’artisan y monte des châssis faits de sable pour produire des moules qui permettent de personnaliser les cloches, avant d’y couler du bronze et d’assurer les finitions, perpétuant des gestes hérités du passé.
Les visiteurs peuvent venir découvrir ce métier ancestral durant toute l’année, sur rendez-vous.
Gratuit pour les enfants, 10 francs par adulte, prix de groupe sur demande. Infos au 079 435 92 39 et sur le site internet de la fonderie.
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Les cloches abordant le logo de la fonderie Perrin sont souvent destinées à des cadeaux. © DR