Dans l’une des salles du Musée Alexis Forel à Morges, là où l’exposition «David Lynch – Fire In City» est vernie ce jeudi, la veille de son pendant sédunois à la Maison du Diable, un ordinateur trône sur un bureau cossu. Puis, par la magie numérique, David Lynch apparaît à l’écran pour l’exercice étrange de l’interview collective virtuelle. Quatre journalistes – dont le soussigné – assez tendus à l’idée de poser leurs questions au maître des pulsions subconscientes et des angoisses enfouies… Mais l’homme, au petit matin californien, est d’humeur douce et détendue…
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David Lynch, vous avez eu l’occasion de rencontrer Fellini alors qu’il était au seuil de la mort, alité à l’hôpital. Quel souvenir gardez-vous de cette rencontre?
En fait, j’ai eu la grande chance de le rencontrer deux fois. La première...