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Dans l'Amérique profonde, traquer le fantôme de Karen Dalton

Avec "A Bright Light", la réalisatrice lausannoise Emmanuelle Antille signe le premier documentaire consacré à l'icône folk disparue en 1993. Une odyssée poétique à voir à Sion et Monthey lors de projections-concerts de musiciennes romandes.

05 févr. 2019, 18:01
La réalisatrice a dû composer avec un matériau de documentation très réduit. Très peu d'images restent de Karen Dalton.

Bob Dylan en parlait comme de sa «chanteuse préférée». Karen Dalton, icône folk au destin tragiquement lumineux, dont les origines cherokee ont donné à son chant une profondeur mystique unique. Si, au début des années 60, la chanteuse rayonna sur la scène du Greenwich Village à New-York, elle s’est ensuite comme laissée effacer du monde, s’évanouissant dans la nature du Colorado pour un temps pour fuir les scènes, les studios, la marchandisation. Elle s’éteindra en 1993 des suites du sida en laissant derrière elle seulement deux albums studio («It's So Hard To Tell Who's Going To Love You Best (1969) et «In My Own Time (1971)) et de fulgurantes pages de poésie. Karen Dalton n’a certes jamais enregistré ses propres chansons, mais c’est une nouvelle âme, la sienne, qu’elle a projetée à l’intérieur de ses relectures de classiques folk.

Un dialogue par-delà la tombe

Emmanuelle Antille a rencontré cette âme...

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