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Dan Perjovschi, la subversion inscrite aux murs des villes

L’œuvre réalisée par l’artiste roumain sur la façade de Payot sera bientôt décrochée. Rencontre avec une figure majeure de la contestation, qui expose au MoMA de New-York ou à la Tate Museum de Londres.

20 juin 2019, 18:00
Entre art brut, graffiti et bande dessinée, l’art de Dan Perjovschi jette un regard acéré mais humaniste sur la société contemporaine.

Ce jour-là, les passants d’ordinaire pressés s’arrêtent, contemplent, se questionnent sur les symboles tracés par ce drôle de personnage barbu aux yeux rieurs qui s’affaire avec une précision assez ahurissante. L’homme puise sa matière dans un carnet où il conserve toutes les idées qui lui viennent, jeux de mots en résonance avec l’actualité socio-politique, symboles détournés…, puis grimpe à son échelle et dessine au marqueur noir sur la vaste surface blanche mise à disposition des artistes par Payot Sion et l’Edhéa de Sierre.

Humour noir et humanisme

Au centre de la «toile» offerte aux yeux du public, un gigantesque «Future» dont le deuxième U devient un gouffre dans lequel s’abîme l’humanité. Il y a là un humour noir cinglant qui a fait la marque de Dan Perjovschi et en même temps une préoccupation humaniste constante. Sur la droite, un sigle de paix qui, inversé, devient symbole runique nazi. Plus loin,...

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